Extrait du livre publié de Madre Trinidad de la Santa Madre Iglesia Sánchez Moreno : Lumière dans la nuit. Le mystère de la foi donné en sagesse amoureuse.
Du livre Fruits de la prière
- Qui pourra rompre la Promesse de la Nouvelle Alliance de Dieu avec l’homme – promise à Abraham et à sa descendance à jamais et annoncée par les saints Prophètes – et détruire l’Église ? Celui qui pourra séparer Dieu et l’homme, dans le Christ ; celui qui pourra réussir à « rompre » le Christ du Père, Dieu-Homme. Et comme cela n’est pas possible, le Christ glorieux et immortel est là, étendant ses bras pour embrasser l’humanité. (22-1-76)
- De la même manière que la nature humaine et la nature divine s’unissent en la personne du Verbe, entre le Corps mystique et sa Tête, se réalise une union tellement intime et divine qu’elle est notre sainte Mère l’Église, le Christ Total de tous les temps. (22-11-68)
- Le mystère du Christ avec toute sa réalité, achevé dans sa perfection infinie, selon les desseins de Dieu fait Promesse d’Alliance éternelle, se perpétue au sein de l’Église, et il est montré et communiqué aux hommes en cette même Église, nouvelle Sion, au moment ou dans la circonstance qui correspondent au besoin de chacun de le vivre et de le posséder. (15-9-74)
- Un manteau de sang, manteau royal enveloppe ma Mère l’Église ; un manteau royal que son Époux, Jésus Christ, lui offrit le jour de ses noces, car, « fou » d’amour pour elle, Il lui fit cadeau de son sang divin, avec lequel elle pouvait pardonner et diviniser tous ses fils. (14-11-59)
- Tu es toute belle, Fille de Jérusalem ; tu es parée de la Sainteté infinie qui t’enveloppe, te pénètre et te comble, car tu possèdes en toi, par le Christ, « tous les trésors de la sagesse et science » de Dieu. (21-3-59)
- Mon Église, le Père te donne sa Parole afin qu’elle t’ouvre son sein amoureux, le Verbe te dit, en un poème d’amour d’une tendresse inouïe et d’une miséricorde infinie, tout le secret de la vie éternelle, et l’Esprit Saint t’embrase de son feu, déposant en toi ses trésors et ses charismes, pour que, par ton intermédiaire, les âmes puissent vivre leur filiation divine et pénétrer dans le sein du Père. Mon Église, comme tu es belle ! comme je t’aime ! (21-3-59)
- Dieu de mon cœur, tu m’as rendue « folle » d’amour avec la beauté de ton visage, qui se montre à moi à travers ma sainte Église remplie et comblée de Divinité ! (5-11-76)
- Tu es si belle, mon Église, que je ne pourrai jamais dire ni chanter la joie, la grandeur et la perfection que tu recèles en ton sein. (15-9-63)
« Je suis l’Écho de l’Église
et l’Église est ma chanson,
la nouvelle Jérusalem
que le Seigneur nous a promise
dans la plénitude du temps ;
avec la restauration
du Messie annoncé
qui, en ouvrant le Sein de Dieu,
nous a pour toujours accordés
avec le dessein du Créateur,
pour que nous Le possédions
en Le voyant en pleine lumière,
en Le regardant avec ses “ Yeux ”
et en le chantant avec sa Voix
dans l’Amour infini
de Celui qui nous a régénérés
pour faire de nous ses enfants,
fruit de la rédemption
de son Fils Unique-Engendré
pour la restauration
de ces desseins éternels
de Celui qui nous a créés uniquement
pour que nous Le possédions ;
par conséquent nous sommes par participation
héritiers de sa gloire,
la perpétuation de son Peuple,
enfants de Notre Mère Église,
de la Sion céleste.
Je suis l’Écho de l’Église,
et l’Église est ma chanson. »
16-7-2000
- Comme l’Église est grande, Promesse accomplie de la Nouvelle Alliance, perpétuation vivante et vivace du Christ avec nous, qui contient le mystère et le don du Christ tout entier aux hommes, à chaque moment de son existence ! (25-10-74)
- Le mystère de Notre Mère l’Église est tellement riche, vivant et vivifiant, qu’il m’unit directement au Christ au moyen de la Liturgie, hors du temps et de la distance, tout au long des jours de de mon cheminement, en me donnant tout ce qu’Il est, tout ce qu’Il vit et tout ce qu’Il réalise ; il est aussi capable de me prendre et de me transporter au temps du Christ, pour me faire vivre et boire directement à la source de son côté ouvert. (15-10-74)
- Par ma greffe sur le Christ, je vis greffée sur le Père et l’Esprit Saint avec les hommes de tous les temps, avec les bienheureux et avec l’Église souffrante. Mystère qui s’est réalisé le jour de l’Incarnation dans les entrailles de Marie, qui s’est consommé dans la crucifixion, la mort et la résurrection, qui se perpétue au moyen de la Liturgie, dans laquelle tout le mystère du Christ Universel nous est donné à travers la maternité de la Vierge. (13-7-66)
- De même que l’Esprit Saint est Celui qui, entourant l’Église de son feu et l’embrasant de ses flammes rafraîchissantes l’a fait se répandre en amour divin et en une expression qui chante l’Infini, de même mon Église est celle qui, pendant tous les siècles, embrasée de cette même flamme, nous donne tout l’amour du Coéternel qu’elle a reçu en son sein de Jésus et de ma Mère Immaculée, avec cœur de Père, chanson de Verbe et amour d’Esprit Saint. (29-9-63)
757. Oh ! comme Marie est belle !… Mais l’Église est plus riche encore !… car le Fils Unique de Dieu est à sa Tête, le Verbe même de la vie incarnée, qui a avec Lui le Père et le Esprit Saint, et Marie pour Mère de tous les hommes. (20-3-59)
Elle est blanche Marie
comme jamais je ne l’aurais imaginé,
avec les splendeurs
qui enveloppent son âme.
Dieu Lui donne un baiser
avec tant de tendresse,
que ses entrailles sacrées
sont un baiser de gloire.
Merveilles de l’Immense
façonnées en Elle,
avec de doux roucoulements
du Bien-aimé à sa bien-aimée.
Il pénètre la Vierge
en une brise silencieuse
le Baiser de Dieu…
Mystère écrasant ! »
23-12-1974
- L’Esprit Saint est l’Amour qui pousse le Père et le Fils à se donner à l’Église, l’Amour qui l’enveloppe, qui l’imprègne, la comble et l’ennoblit ; et Il est l’Amour par lequel s’est réalisée l’Incarnation dans le sein très pur de Marie, qui est l’expression de la manière dont Dieu parle aux hommes avec l’impérieux et éternel besoin de se communiquer à nous. (15-9-63)
- Mon Église, le Christ béni du Père, Prêtre éternel, qui saigne et souffre dans le temps, glorieux dans l’Éternité !… (22-1-76)
- Chaque jour je comprends davantage ce Jésus disloqué, meurtri, et qui se perpétue en son Peuple, la sainte Église ; celle-ci est la perpétuation du Christ du Père en tout temps ; Prêtre Éternel et, pour cela, victime que l’on a déchirée. (20-1-76)
- Les hommes tiraillent le Christ, les uns tirant d’un côté et les autres de l’autre côté, Le disloquant et déchirant ses membres, Lui infligeant des douleurs terribles qui se répercutent dans tout son Corps, sa Tête et ses membres. Mais ils ne Le briseront pas, parce que c’est la Divinité même qui s’unit avec l’homme en une union indissoluble d’amour infini et d’Alliance éternelle ! (22-1-76)
764. Jésus, comme je souffre de Te voir tellement souffrir pendant toute ta vie et, en ton Corps mystique, tout au long des siècles ! L’Église est le Christ avec toute sa descendance devant le Père, au cours des siècles. (22-1-76)
« Je ne peux endurer plus longtemps,
mon Jésus,
tes plaintes en mon sein,
inconsolées, réprimées.
Je ne peux endurer les lamentations
de ton âme haletante,
qui me demande calmement,
dans ma poitrine « folle » d’amour,
de consoler tes gémissements.
Je ne peux endurer ton regard transparent,
qui, assombri par la dure incompréhension
de tes oints,
s’enfonce dans mes pupilles doucement,
en exigeant, de mon don, une reddition
d’amour.
Je ne peux endurer ton cœur qui s’embrase,
dans l’impérieux et torturant besoin de Celui
qui aime,
sans réponse de son bien-aimée,
Te faisant languir avec mes nostalgies retenues.
Je ne peux endurer plus longtemps
– mon Époux, Tu le sais –
les besoins impérieux de ta gloire,
réprimant, de ma poitrine, les battements
de ton cœur,
sans ne savoir rien faire d’autre que T’aimer,
mon Maître.
Toi tu connais les pourquoi de tout ce
que je renferme en moi,
puisque Tu m’as meurtrie avec l’empreinte
de ton être en mes entrailles,
pour faire de moi ton témoin.
Et je vis ainsi dans des peines
et des gémissements d’agonie,
criant mon besoin impérieux je réclame
la réponse à tout ce que j’ai donné
à mes enfants et que d’eux Tu exiges.
Je ne peux endurer plus longtemps
tes lamentations
retenues au fond de moi,
entourée de toutes parts
par la dure incompréhension qui me fait gémir.
Je ne peux endurer au long de cet exil !
dans mon dur cheminement,
plus longtemps l’inconscience de tes enfants
et des miens.
Je ne peux endurer plus longtemps
tes besoins impérieux ;
Tu le sais bien, mon Jésus ! »
5-9-1975
- Si nous avons besoin de consoler l’Église, consolons le Christ ; si nous voulons l’écouter, écoutons le Christ ; et si nous voulons l’aimer, aimons notre Christ. Notre Jésus est la Tête et le Cœur de l’Église, sa vie ; c’est pourquoi, celui qui connaît Jésus, connaît et aime l’Église, et, parce qu’il aime Dieu, il agonise pour l’Église. (20-1-76)
- Je vis mille morts parce que la nouvelle Jérusalem est en deuil, déchirée et en pleurs, à cause de la confusion qui s’est infiltrée en elle. (28-2-66)
- Je ne veux pas que l’Église soit disloquée en une torture effrayante qui fait couler le sang de ses membres vivants !… Je ne veux pas la voir ainsi, écoutant au loin le rire moqueur des orgueilleux persécuteurs de ma sainte Église, de mon Christ Total ! Je sais sa perpétuité, son indissolubilité, et je sais aussi le zèle de Dieu pour la gloire de sa Bien-aimée. (20-1-76)
823. Comme Jésus l’a dit aux Apôtres, aujourd’hui l’Église nous dit : « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation». (17-12-76)
« En prostration à tes pieds,
T’adorant je Te demande,
mon Jésus très haut,
de me communiquer
le secret caché
que recèle ta poitrine…
Je sais que Tu es triste,
parce que je le devine,
et que Tu es meurtri
au cours des longues heures
qu’enveloppe le mystère :
Des siècles de tabernacle
qui cache le Dieu vivant
dans sa réclusion
sous les apparences
d’un rude aliment !…
Parole infinie,
chansons de Verbe,
Mélodie éternelle,
Fruit de l’Immense…
Donne-moi tes peines !
celles qui t’affligent
au cours des nuits de douleurs,
celles que Tu caches
sous des voiles.
Église sanglante,
tu es déchiquetée,
tu couvres tes joyaux
d’un manteau noir…
Pourquoi es-tu en deuil,
alors que tu es l’Épouse
du Dieu des cieux ?!…
Pourquoi ta voix
est-elle rauque
Et pourquoi j’entends ta lamentation
derrière les gémissements
de ton cheminement de douleur ?…
Oui ! Tes fils meurent
à cause de la confusion
que l’Orgueilleux a mis
en ton sein !!!
Mystère qui terrifie
la gloire du Ciel !!
Pourquoi le Christ souffre-t-Il
appelant l’Immense
dans les agonies d’un Jardin ?…
Son corps
est ruisselant de sang !…
Ses pores s’ouvrent,
en paroles sanglantes,
et par tout son être
Il se répand en un cantique
à la Gloire infinie
du Ciel !…
Cantiques de Sang
pores ouverts !…
L’Amour éternel
tout entier dégouline de sang,
parce qu’Il est le Rédempteur
au Jardin des Oliviers, implorant…
Qu’as-Tu, Jésus ?…
Dis-moi tes mystères !
Église en pleurs
effondrée de douleur
qui me demande aide,
amour et de dévouement…
Visage meurtri
rempli de larmes
qui implore consolation…
Pourquoi est-elle en pleurs
l’Épouse
du Dieu des cieux ?…
Orgueil qui triomphe,
hommes de cette terre…
Dieu se tait et attend
son triomphe certain.
Pourquoi Dieu demeure-t-Il silencieux ?…
L’Éternel
se tait.
Il sait attendre,
et, aimant les siens,
Il triomphe dans le mystère
de son intimité secrète
les esprits
aux pensées confuses.
Dis-moi tes peines !
conte-moi tes douleurs !
repose-toi tout au fond de moi
car je comprends un peu,
sous les roucoulements
que le silence enveloppe,
de la peine sacrée
de ton mystère…
Je sais que Toi, si Tu te tais,
c’est parce que Tu es BON,
et que Tu attends patiemment
le retour de tous tes enfants
à ta poitrine ouverte…
L’esprit de l’homme
ne comprend pas le mystère
de tes longues heures
dans la quiétude du silence !…
Parle, mon Jésus,
dis-moi tes peines…
Moi j’écoute, et j’attends… »
15-11-1973
- Nous voyons que la Fille de Sion est jetée à terre, comme le Christ à Gethsémani, mais elle n’a pas échoué pour autant et elle ne s’est pas effondrée, non ! Le Père la soutient avec le pouvoir de son bras, parce que sa Tête royale est son Fils bien-aimé en qui Il a mis tout son amour. (22-12-74)
- Réjouissons-nous ! La nouvelle Jérusalem se relèvera de sa prostration, comme le Christ, et, par la force de son pouvoir et la splendeur de sa beauté, remplie de Divinité, elle sera notre gloire et la fierté de notre cœur. (22-12-74)
828. Si à notre époque l’Église apparaît déchirée, comme le Christ à Gethsémani, au jour éternel nous la verrons glorieuse, remplie de joie et de Divinité, avec tous ses enfants dans l’étreinte de l’Esprit Saint. (22-12-74)
Madre Trinidad de la Santa Madre Iglesia
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