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« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi et qu’il boive » , pour se rassasier éternellement à la Source de Vie. […]SainteTrinité

    Qu’il vienne celui qui a besoin d’apaiser sa soif de connaissance, de vie, de sagesse, car Moi Je lui donnerai à boire si abondamment qu’il n’aura plus jamais soif, car Je ferai jaillir en lui une source de vie divine où il pourra rassasier tous les besoins de son âme créée pour l’Infini. Mais il faut qu’il Me connaisse, et, ainsi, qu’il M’aime, car la connaissance engendre l’amour, et l’amour ouvre des cavernes qui exigent de manière insatiable la possession du Bien-aimé. […]

    Qu’ils viennent à Moi tous ceux qui désirent quelque chose, car en Moi ils trouveront, car tout ce que l’âme désire – hors le péché –, elle le trouvera à un degré infini dans la source inépuisable de la divine sagesse. […]

    Si quelqu’un ne Me cherche pas, c’est parce qu’il ne sait pas que Je suis ce qu’il cherche ; car, lorsque ma gloire apparaîtra, sa soif sera apaisée, parce que Moi je suis la Source de Vie, et dans ma lumière il se rassasiera de ma lumière. […]

   Ô Source d’eaux vives, viens à moi, car je brûle du besoin insatiable de Te posséder !… […]

  Tu m’as créée pour Toi, et mon âme sera tourmentée tant que je ne Te posséderai pas face à face dans la lumière de ton visage. […]

  J’ai besoin de me rassasier de Toi pour toujours, dans ta lumière, à ta source ! J’ai besoin de me délecter de Toi sans voiles, en ce point précis de sainteté intangible    où la Virginité éternelle, de tant s’être Une, s’est Trois. […]

    Mais désormais j’ai goûté un peu de Source, de Vie, d’Amour… Car, à la bouche de ton acte d’engendrer divin, j’ai appris ce goût si profond de ton acte éternel d’engendrer ; et j’ai vu comment, en sources d’être, le Verbe surgissait en réponse amoureuse de ton dire éternel. Et là, dans l’étreinte amoureuse de l’Esprit Saint, je me suis rassasiée en Toi pour toujours. Mais cette satiété a ouvert en moi une telle capacité, que désormais elle ne pourra être remplie que lorsque ta gloire apparaîtra éternellement. […]

    C’est pourquoi, puisque Tu invites celui qui a soif à boire de Toi, je soupire inlassablement afin que tu étanches ma soif, celle que Toi Tu as ouverte en moi et qui pourra seulement être « rassasiée à la lumière de ton visage ». […]

    Ô Source infinie de charité éternelle !… « en Toi, toutes mes sources ». Tu es le torrent d’eaux vives où je m’abreuve pour me désaltérer, sans jamais me rassasier, à la source éternelle de ton infinie sagesse. Je T’ai, je Te possède et je Te savoure … dans cette soif implacable qui m’embrase du besoin de Te posséder dans la lumière éternelle de ton flot divin, sans voiles. […]

Oh ! Bien-aimé de mon âme ! je T’ai, je T’ai saisi, je T’ai trouvé et je ne Te lâcherai pas. […]

    Oh ! oui ! « en Toi, toutes mes sources… » en ma Trinité Une, dans ce flot infini où mes trois Personnes divines se sont une fusion éternelle d’eau vive, où, en don sapientiel, Elles se communiquent en leur rafraîchissante sagesse, en leur torrent divin de charité éternelle. […]a0ec946dfc1ba29097e44e3ae3ac8e05--church-windows-holy-spirit

    Tu es la Source infinie de vie trinitaire dans laquelle j’ai besoin de m’immerger pour m’abreuver, sans jamais être rassasiée, à ce torrent incommensurable de charité trinitaire, où Toi, ô Père, Tu es la Source de Sagesse silencieuse, et Tu te dis, Tu te donnes, Tu te communiques et Tu t’exprimes de manière si infinie et si parfaite, que ton Expression est le fruit amoureux de ton paisible silence, en un Fils qui est toute ta Source inépuisable d’eaux vives en Explication qui chante. […]

    Le Verbe est le Cri du Père, qui répond en expression personnelle. Il est le Torrent infini de la Sagesse du Père, qui répond au Torrent éternel de l’infinie fécondité dans le Fracas amoureux de l’Esprit Saint. […]

    Et tout cela je le sais parce que, comme je suis petite, tu m’as introduite dans ta Source. […]

    « En Toi, toutes mes sources » ; c’est pourquoi j’ai besoin de m’abreuver éternellement au torrent de tes délices, pour me rassasier à cette « Source d’eau vive jaillissant pour la vie éternelle ». […]

    Si quelqu’un a soif qu’il vienne et qu’il boive, qu’il cherche à se rassasier à la Source de l’éternelle sagesse, qu’il aiguise son oreille pour percevoir le bruit de ses cascades, pour savoir comment un Torrent répond à un autre Torrent, pour savourer comment toutes ses vagues et ses flots passent sur lui !… […]

Cascade    Qu’il vienne à l’abreuvoir de la Source d’eau vive, qui est Dieu, et qu’il boive seulement de cette eau, pour être comblé de Vie ! […]

« Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme Te cherche Toi, mon Dieu ». […]

    Je soupire désespérément, car lorsque toutes tes houles et tes vagues se sont déversées sur moi, elles ont ouvert une brèche au centre de mon âme, qui me dessèche, car j’ai terriblement besoin de Te posséder dans la lumière infinie de ton éternelle sagesse ! […]

    Ô Père, je suis toute petite et j’ai besoin d’être auprès de Toi, et de m’asseoir sur tes genoux, pour être bercée en ton sein et me rassasier à l’eau vive de ta vie !… […]

    Amour, jusqu’à quand devrai-je supporter cette soif d’Éternité qui me torture ?… Jusqu’à quand devrai-je soupirer après l’eau vive de mon Ruisseau ?… Jusqu’à quand ?… Tends-moi la main maintenant, étends ta main sur moi et emmène-moi au banquet divin de ton éternelle Sagesse ! […]

    Alors, oui, ô Amour, tends-moi la main… Viens, je t’attends, parce que j’ai besoin de me glisser au plus profond du creux du Rocher, là où Toi Tu t’es l’inépuisable Torrent de sagesse divine, où le Père et le Verbe se répondent dans le fracas de l’Esprit Saint, où toutes tes houles et tes vagues se déverseront sur moi pour toujours, où ma soif sera apaisée pour toujours parce que ta gloire apparaîtra. […]

 

4-5-1962

 

 
Madre Trinidad de la Santa Madre Iglesia
 
Extrait du texte:   « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi et qu’il boive »   

 

 

 

   Eucharistie

La sagesse infinie du Père, en déclamation amoureuse, est dite en son sein par le Verbe ; et cette même sagesse est renfermée dans le tabernacle sous les espèces d’un petit morceau de pain, en déclamation vivante d’amour éternel. (14-9-74)

Les portes du tabernacle sont les portes du Paradis, parce que derrière se cache l’Éternel. C’est pourquoi lorsque l’âme découvre Jésus dans le tabernacle, elle est au ciel. (17-2-73)

Dans cette vie il y a quelque chose en quoi j’ai mis toutes les forces de mon pauvre cheminement; quelque chose qui me maintient sans me demander de manière impérieuse d’aller au ciel ; quelque chose qui est tout pour moi : l’Eucharistie! (22-6-74)

Qu’il est profond et pénétrant le silence du tabernacle, qui nous transporte au silence de l’Être, où Dieu est infiniment distinct et éloigné de tout ce qui est d’ici-bas !… « Là-haut », l’âme assoiffée repose dans la fraîcheur de ses inépuisables sources, s’abreuvant aux torrents de sa délectable sagesse amoureuse. (11-12-74)

J’ai besoin du mystère sacré du silence du tabernacle, plus encore que le cerf altéré cherchant l’eau vive, car c’est là seulement que sera étanchée ma soif torturante13. (9-3-77)

Allons au silence de nos tabernacles, à celui de nos coeurs, au silence du sein de Marie et au silence de la poitrine de Dieu… Et « là-haut » nous connaîtrons le secret caché du mystère du Christ, qui recèle Dieu et l’homme, tout le divin et le crée, car le Christ est la plénitude infinie et créée. (22-12-75)

 


 

 

 
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